jeudi 10 mars 2016

Les patients, victimes de la négligence dans le diagnostic et la prise en charge médicale

Elle s’appelle Dorcas Muhandiro, 25 ans d’âge candidate ingénieure en travaux publics et bâtiment, elle est décédée suite à une césarienne à la maternité de Kintambo. Tout allait bien quand brusquement le médecin a décidé de procéder à une césarienne sans en dire plus à la famille. Elle s’est dirigée seule dans la salle d’opération quand quelque minute après le bébé a été remis à la famille sans a maman. Il aura fallu attendre deux heures pour que la famille apprenne que la maman serait décédée peu avant l’intervention suite à une forte dose d’anesthésie. La maternité ne disposant pas de kit de réanimation, l’anesthésiste aurait sans succès  tenté un massage cardiaque. 

Dorcas n’est pas la première, chaque semaine deux à trois femmes perdent la vie à l’accouchement dans les circonstances presque similaires,  normalement de telles interventions ne devraient pas être faites faute de matériel indiqué, cependant, la maternité et les médecins avides d’argent se le permettent.


L’association de défense des droits des patients monte au créneau et dénonce la négligence dans la prise en charge et le diagnostic dont sont victimes les patients  de la part des certains médecins et prestataires des soins.

La mort est un phénomène douloureux, c’est ce qui arrive quand on ne peut plus rien faire, c’est ce qu’on ne peut pas éviter ou réparer.

Ce qui est inacceptable; c’est la négligence  et l’incompétence des médecins et autres prestataires des soins  qui ont prêté serment pour sauver de vies  et qui les mettent en danger. Le patient paie  pour être soigné et non pour mourir ;

Nous devons briser le silence, dénoncer, établir les responsabilités et les faire assumer. Le physicien Albert Einstein n'a-t-il pas dit que le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal mais ceux qui regardent et laisse faire……le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais ceux qui regardent sans rien faire.


vendredi 13 février 2015

"tout ce qu'il faut pour que le mal domine,c'est le poignée d'hommes bons qui refusent d'agir"



Chacun de nous a déjà assisté une ou plusieurs fois à un spectacle désagréable  qu'il a désapprouvé au fond de son être et ne voudrait nullement ou ne  supporterait jamais un jour ou l'autre être à la place de la victime de ce fait.Il peut s'agir  d'une injure,une injustice ,une calomnie,un égoïsme,etc.

J'aimerai nous poser une question:quelle est notre réaction lorsque nous assistons ou nous sommes informés d'un ou un autre fait sus cités ?
A cette question ,nombreux répondront ,on ne s'en mêle pas ,de toutes les façons ce sont pas nos oignons,on évite les ennuis et on passe ,on compatit en disant oh le pauvre,oh qu'il est  méchant son bourreau, oh que c'est injuste,oh c'est grave,oh que c'est criminel,etc.

C'est grave cette attitude pour une  société dont les membres  affichent une telle indifférence face à ce genre de situations dont ils ne sont par ailleurs pas épargnés parce qu'il peuvent se retrouver un jour à la place de cette  victime.

Nous avons transposé cette réflexion dans la société congolaise et avons conclu que d'une manière ou d'une autre nous sommes complices des maux qui rongent notre société parce que nous n'agissons pas ou pas assez en tout cas pour les combattre. Chacun s'enferme dans son confort personnel qu'il arrive à se procurer sans penser aux autres,aux nécessiteux.Cela s'observe sur  tout le plan ,santé, justice, éducation, social, infrastructures, etc .
Les citoyens et même l'Etat ont appris à tolérer l'intolérable,et le congolais a perdu espoir à cause de la précarité de la vie,et certains soutiennent "mboka oyo  ekobonga te,nani akobongisa mboka oyo ,etc".
Quel est votre camp? est ce celui des complices qui pensent que les choses ne peuvent pas changer et qui refusent d'agir ou celui des courageux qui refusent cette complicité,croient au changement et agissent pour changer les choses???